L’article d’Anne Rodier dans l’édition du Monde du 24 septembre illustre bien le décalage entre les schémas intellectuels des pouvoirs publics et le fonctionnement des entreprises sur le terrain.

Destinés à soutenir à la fois le recrutement des jeunes et le maintien dans l’emploi des seniors, les contrats de génération ont été utilisés pour seulement 10624 recrutements au 13 septembre  alors que l’objectif affiché est de 75000 contrats pour 2013.

L’aide de 4000 € par contrat est réservée aux PME de moins de 300 personnes mais les grandes entreprises doivent également parvenir à un accord ou un plan d’action si elles ne veulent pas avoir à payer une pénalité qui peut aller jusqu’à 1% de leur masse salariale.

Dans la réalité, plutôt que de faire un nouvel accord, elles reprennent ce qui existe déjà dans les accords actuellement en vigueur, c’est à dire les plans seniors, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) ou les plans jeunes.

Résultat des courses dans trois mois.